Que peut faire l'ONU dans le chaos du monde ?


Couverture Les étoiles avaient déserté le ciel

Celhia de Lavarène sur 
France Inter
Arte
L'Obs

Plus qu’un récit d’actualité, 
« Les étoiles avaient déserté le ciel » est un témoignage poignant et stupéfiant.

Étonnant et terrible voyage dans les sombres milieux  du trafic d’êtres humains
dans le quotidien de ceux qui prennent tous les risques possibles
pour arracher les victimes à leurs geôliers 
et se battent contre la corruption. 
Voyage enfin tout aussi stupéfiant dans les arcanes de l’ONU.

Attention, cette lecture ne vous laissera pas indemne.
Marc Levy


Pour la première fois, un ex-membre de l’ONU raconte les coulisses des opérations du maintien de la paix. Ses dérives, ses non-sens, ses absurdités mais aussi ses succès.


« Pendant une quinzaine d’années, j’ai découvert comment, sur les terrains de guerre, les mandats du Conseil de sécurité, votées par des diplomates qui n’ont jamais mis les pieds dans des zones de conflit, sont inapplicables. J’ai découvert que des casques bleus, dont le rôle est de venir en aide aux populations civiles, commettent les pires exactions parce qu’ils se croient au-dessus des lois, protégés par une immunité diplomatique que seul, le Secrétaire général de l’ONU peut lever, ce qui n’arrive pratiquement jamais. »

« J’ai pu constater que dans le monde aseptisé qu’est l’ONU, la bonne volonté ne suffit pas. Chaque pays est différent et pourtant, tout se termine de la même façon : la mission se déploie et dans un premier temps, nous sommes accueillis en sauveurs. Puis petit à petit, face à l’arrogance de quelques-uns, face à leur désintérêt pour le pays et ses habitants que bien souvent ils considèrent comme inférieurs, les liens se distendent et les problèmes commencent. Que ce soit en Bosnie ou ailleurs, j’ai vu les casques bleus se comporter en sauvages. Pas un pays ne s’en sort mieux qu’un autre. Qu’on soit français, américain, russe, qu’on vienne du continent africain ou asiatique, on viole, on vole, on pille. »

« J’ai eu peur, parfois. J’ai vécu des choses fabuleuses, dures, difficiles, comme celles que lorsque je travaillais la nuit avec les flics et que nous effectuions des raids pour libérer des toutes jeunes filles qui avaient été achetées, vendues et forcées de se prostituer. Je ne regrette rien. »

Pour en savoir plus…